Ce soir sur 6ter la série culte Kaamelott d’Alexandre Astier vingt ans après elle reste le chef-d’œuvre absolu de la télévision française

En résumé

  • 🎬 Kaamelott
  • 📺 Sur 6ter à 21h10
  • 🛡️ Série culte d’Alexandre Astier qui revisite avec humour et modernité la légende arthurienne, entre répliques devenues cultes, casting mythique et satire sociale, pour une expérience télévisuelle unique et fédératrice.

Kaamelott, la série culte d’Alexandre Astier, fait ce soir son grand retour sur 6ter à 21h10, et c’est l’événement télé à ne pas manquer pour tous les fans de pop culture, d’humour absurde et de légendes revisitées. Entre répliques devenues cultes (« C’est pas faux », « On en a gros ! »), un casting devenu mythique avec Astier, Anne Girouard, Thomas Cousseau ou Audrey Fleurot, et une relecture jamais vue du mythe arthurien, l’épopée Kaamelott continue de marquer la télévision et d’irriguer notre imaginaire collectif, deux décennies après ses débuts fracassants sur M6.

Kaamelott : la série, Alexandre Astier et la légende revisitée

Difficile aujourd’hui de mesurer l’impact gigantesque de Kaamelott sur le paysage des séries françaises. Pensée, écrite, réalisée et portée par un Alexandre Astier omniprésent (il campe le roi Arthur, auteur et compositeur de la série), la saga détonne en transposant la mythologie celtique et la Table ronde dans un univers où le comique de situation rivalise avec la mélancolie et la critique sociale. On suit un Arthur désabusé, chargé de fédérer une bande de bras cassés dont l’incompétence, la maladresse et les conflits éclipsent régulièrement la fameuse quête du Graal.

Le génie de Kaamelott ? Incarner la faille humaine au cœur du mythe : ni héroïsme lisse, ni destin grandiose, ici tout est déconnante, flemme administrative et ratages organisationnels. C’est dans cette satire ciselée que la série trouve son ton unique, oscillant entre éclats de rire et fêlure. Le travail d’Astier – à la fois respectueux du matériau de base et totalement décomplexé – a révolutionné l’approche du récit historique à la télévision française. Et l’écriture, entre langue médiévale clin d’œil et punchlines actuelles, est un pur bijou d’anachronisme maîtrisé.

Personnages de Kaamelott, casting culte et succès populaire

Dès la première minute, impossible de ne pas tomber sous le charme des figures qui hantent Kaamelott :

  • Arthur (Alexandre Astier), roi las et cynique, modèle d’anti-leader dépassé par ses troupes.
  • Guenièvre (Anne Girouard), reine maladroite, touchante dans sa solitude et son excentricité.
  • Lancelot (Thomas Cousseau), chevalier pur et torturé, obsédé par la perfection morale.
  • Perceval (Franck Pitiot) et Karadoc (Jean-Christophe Hembert), duo lunaire, auteurs des dialogues les plus absurdes jamais entendus à la télé française.
  • La Dame du Lac (Audrey Fleurot), mentor éthéré et (trop) dévouée.

Kaamelott, c’est aussi une aventure familiale où le père d’Alexandre, Lionnel Astier (Léodagan), la mère Joëlle Sévilla (Séli), et d’excellents comédiens lyonnais se partagent l’écran. Sans oublier les guests (Christian Clavier, Alain Chabat, Antoine de Caunes) venus cultiver le second degré made in Astier. Pour la plupart d’entre eux – de Franck Pitiot à Audrey Fleurot, dont la carrière a explosé après la série – Kaamelott fut un tremplin décisif, leur offrant une notoriété fulgurante et un lien quasi indélébile à leur rôle.

Un succès public, une communauté culte et un film événement

En chiffres, Kaamelott explose : audiences massives lors de ses diffusions, raz-de-marée sur les réseaux sociaux, communauté de fans hyper-active à chaque rediffusion ou sortie dérivée. La série est classée chaque année parmi les fictions françaises préférées, et le film Kaamelott – Premier Volet, sorti en 2021, a confirmé l’amour du public en triomphant au box-office post-pandémie. Sur les plateformes de critiques, la note oscille fièrement au-dessus de 4,2/5, représentant la reconnaissance aussi bien populaire que critique.

Ce qui séduit ? L’intelligence de l’écriture, ce mélange inimitable d’absurde, de poésie, de profonde humanité et parfois de tragique (les saisons tardives embrassent un ton plus sombre, émotionnellement intense). Rarement une série française n’a frappé aussi fort, tant par sa capacité à générer de la connivence (“Répliques cultes”, memes, dérivés BD, podcasts) que par sa réflexion profonde sur le pouvoir, l’utopie, l’échec collectif ou la solitude du chef.

Héritage de Kaamelott, modernité et culte générationnel

Véritable monument de la télévision hexagonale, Kaamelott a imposé une nouvelle grammaire de la comédie, tirant la saga arthurienne hors des sentiers battus pour la replacer au cœur d’enjeux éminemment humains : fatigue du leadership, absurdité de la hiérarchie, difficulté à exister ensemble. Le tout au gré d’un savant mix de décors médiévaux léchés, de costumes historiques et de scénarios jamais prévisibles.

La générosité d’Astier : il réalise lui-même la BO, coache ses acteurs, injecte sa vision de la famille, du collectif et du ratage assumé. La durabilité du phénomène : Kaamelott se transmet par le bouche-à-oreille, les marathons nostalgiques, et poursuit sa mue avec des projets multiples (cinéma, bandes dessinées, spectacles…).

Ce soir, sur 6ter, que vous soyez un inconditionnel du royaume de Bretagne ou un novice des aventures d’Arthur, branchez-vous pour replonger dans l’une des expériences télévisuelles les plus drôles, tendres et inventives de ces vingt dernières années. Entre satire sociale affûtée et délires de nerds médiévaux, Kaamelott n’a rien perdu de sa verve, de ses combats épiques ni de sa tendresse infinie pour les losers magnifiques. Autant dire : ce soir, la télé, elle est chez vous, chez nous, à Kaamelott.

Quelle réplique culte de Kaamelott vous fait encore exploser de rire ?
C est pas faux
On en a gros
Elle est où la poulette
Le gras c est la vie
C est de la merde en barre

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